Mite et légende du mythe...
Ce matin, pour l'extrait matinal pas banal, j'ai attrapé un magazine "J'apprends à lire" de février 2008.
Autant dire, vu mon organisation (on ne rigole pas au fond, merci), que le texte original qui date de 2007 a eu le temps d'être dévoré par les mites !
Lorsque je relis de vieux textes, ils me paraissent toujours "étrangers". Le plus souvent, je me dis "Ouhla ! Lourdingue cette formulation !"
ou parfois "Eh ! C'est pas si mal ! Yeaaaah !" suivi de "Alors pourquoi t'es pas fichu d'en faire autant en ce moment ? Hein ! Tu la ramène moins, là : Grr !"
(Mon côté ours bipolaire)
A la croisée des vents glacés, loin très loin, il existe un petit village caché. Akavak y a grandi.
Mais, aujourd'hui, le jeune esquimau a sept hivers derrière lui.
Alors,il annonce fièrement :
— Moi, Akavak, je suis devenu grand !
A ces mots les anciens murmurent. Ils pouffent. Ils toussent.
Lorsque l'un d'eux prend la parole :
— Très bien, te voilà donc prêt pour la pêche aux poissons d'argent.
Akavak bombe le torse. Son père, le chef, a parlé.
Puis le garçon s'adresse à l'assemblée d'un ton bienveillant :
— Ne vous inquiétez pas, je vais rapporter du poisson pour tout le clan !
.../...
Une légende, une vague interprétation (très) personnelle du mythe de la caverne (cf Platon page 17 alinéa 4 édition des Ter"mites") et de l'envie de grandir afin d'être libéré du "poids" de l'enfance... et de très jolies illustrations de "Crescence Bouvarel" !